Nous avons en effet été exemplaires, car nous avons fait ce qu'il fallait pour soutenir économiquement une filière qui, sans ce soutien, aurait disparu.
Nous prévoirons donc l'indemnisation, mais dans le cadre d'un projet de loi de finances de fin de gestion, lorsque l'épisode de grippe aviaire, s'il doit y en avoir un, sera survenu. Il est inutile de prévoir, complètement à l'aveugle, une dépense de plus de 460 millions. Je n'ai pas de gages à donner à cette filière, car elle sait, elle, que nous avons été au rendez-vous, notamment sur le plan de la vaccination. Et nous le serons encore si une nouvelle crise devait éclater.
Mon avis est donc défavorable. Mais le mieux serait que vous retiriez l'amendement, monsieur Taupiac. Car, du point de vue du budget et de la conduite des politiques publiques, adopter un amendement de cette nature un 6 novembre n'a pas de sens.