On additionne les dépenses, et après, on s'étonne que des régulations interviennent !
Où prend-on ces 726 millions ? Sur le budget de la défense de la forêt contre les incendies ? Sur celui de la transition écologique ? Sur le plan « haie » ? Chacun doit se confronter à ses propres responsabilités. Je vous le dis amicalement : additionner près de 800 millions d'euros de dépenses a quelque chose de curieux.
Le coût de l'amendement n° 295 serait, quant à lui, de 469 millions, sans que cela s'appuie sur une quelconque documentation. Or – et j'espère que vous voterez tous pour – le projet de loi de finances de fin de gestion comporte les crédits destinés à couvrir les besoins liés à la grippe aviaire pour l'année 2023. En effet, on sait parfaitement combien il est difficile de connaître par avance, et plus encore lorsqu'il s'agit de la grippe aviaire, les besoins qu'il faudra couvrir.
Non seulement il est curieux de vouloir préempter des moyens sans connaître l'ampleur d'un éventuel nouvel épisode, mais, en ce qui concerne la grippe aviaire, nous avons été jusqu'à présent au rendez-vous.