Comme beaucoup d'entre vous le reconnaissent, y compris sur les bancs de l'opposition, nous avons été au rendez-vous des crises. Mais soyons responsables : si nous avions adopté tous les amendements qui ont été défendus, nous aurions déjà atteint un débours de 1,3 milliard. Or il faut présenter un budget solide pour être crédible, notamment auprès des agriculteurs.
Madame Rousseau, je peux entendre certains griefs, mais pas le vôtre, qui repose sur des données inexactes : nous avons augmenté de 35 % les crédits alloués à la conversion bio dans la PAC. Nous œuvrons par ailleurs pour soutenir la demande.
Les surfaces cultivées en bio ne doivent pas reculer et nous devons atteindre les objectifs inscrits dans la PAC – c'est mon obsession. Pendant les années de crise que nous traversons, il faut limiter les déconversions et faire en sorte que la tendance s'inverse, mais cela dépendra aussi de la conjoncture économique.