Créer un indicateur ne revient pas à augmenter un budget : nous le constatons sur le sujet de l'égalité salariale entre les femmes et les hommes – nous devrions être en grève depuis onze heures vingt-cinq pour protester contre les inégalités salariales qui perdurent. La situation du bio est assez similaire – il y a un indicateur, mais pas de budget.
La filière est prise entre deux feux : d'une part, la baisse de la consommation liée à l'inflation – les gens se détournent du bio faute de moyens ; de l'autre, la baisse des aides à la conversion. Les indicateurs, comme les mots d'amour, ne suffisent pas : il faut des preuves d'amour – en l'occurrence, une ligne budgétaire pour soutenir les conversions.