Nous ne pouvons donc voter cet amendement, ni ceux qui suivent et lui ressemblent.
En outre, la comparaison avec la grippe aviaire n'est pas pertinente. Dans le cas de cette dernière, les producteurs se sont retrouvés sans revenu du jour au lendemain. C'est pourquoi nous les avons soutenus massivement – c'est l'honneur de notre hémicycle d'avoir fait cet effort. Ainsi, 800 millions d'euros sont inscrits à ce titre dans le projet de loi de finances de fin de gestion pour 2023 qui sera examiné mercredi dans l'hémicycle.
La filière bio connaît, quant à elle, un problème d'ajustement de prix : le bio coûte plus cher et actuellement, moins de Français sont capables de faire cet effort du fait d'une inflation importante. L'inflation commençant à diminuer de manière significative, je parie que la demande de bio va se renforcer et sera bientôt aussi forte qu'avant. Comme l'a dit le ministre, si nous y travaillons, nous surmonterons cette crise.