Cet amendement vise également à créer un fonds de soutien d'urgence à la filière bio. Il est transpartisan, signé par des députés de la majorité et de l'opposition. Il s'agit de prévoir une enveloppe de 271 millions d'euros pour faire face à la crise du bio. La filière est en difficulté car la consommation est en berne du fait de l'inflation. De plus en plus d'exploitations cherchent à se déconvertir ; c'est le cas dans mon département, le Gers, où les céréaliers connaissent des situations très critiques.
Le montant de ce fonds est légèrement inférieur à celui évoqué dans les précédents amendements. Il a été calculé grâce aux remontées des filières laitière et porcine, et de celles des grandes cultures et des fruits et légumes.