Même avis que le rapporteur spécial. Monsieur Potier, c'est bien ce sur quoi nous sommes vigilants. Nous examinons les différentes solutions de stimulation de la demande. L'agriculture biologique n'est pas le seul secteur qui subit ou qui a subi une crise. Pour convertir son exploitation en bio, ou maintenir son activité, il faut avant tout que la rémunération suive ! S'il s'agit simplement de compenser une perte, nous finirons par y perdre en souveraineté.
C'est pourquoi notre stratégie vise avant tout à soutenir la demande. Nous y travaillons avec les collectivités locales, mais n'oublions pas que la restauration hors domicile et la grande distribution ont aussi leur part de responsabilité. Si l'on veut du bio en France, il faut que chacun fasse un pas, y compris en ce qui concerne ses marges.