Nous avons donc un travail de conviction et de pression à faire pour que le bio soit davantage visible.
Par ailleurs, pour aller dans le sens de votre rapporteur spécial, alors que vous venez d'approuver l'ajout de crédits au profit du programme 149 et de la DFCI, vous proposez ici de réduire de plus de 400 millions d'euros les fonds consacrés à ce programme. Pardonnez-moi, mais il faut un peu de cohérence budgétaire ! Il peut paraître commode et populaire de consacrer 900 millions au bio, mais lorsqu'on assume des responsabilités non seulement budgétaires mais aussi politiques, il convient de ne pas donner de faux espoirs.
J'ajoute que nous consacrons déjà des moyens au bio, qu'il s'agisse du fonds d'urgence de 60 millions d'euros, auquel nous ajoutons 10 millions, de la commande publique de l'État, pour environ 100 millions d'euros, ou encore du plan stratégique national de la PAC, sur lequel je ne reviens pas. Ce sont autant de moyens que nous consacrons à l'agriculture biologique, sans compter les efforts de communication pour soutenir la demande que je viens d'évoquer. Pour toutes ces raisons, avis défavorable.