Je l'ai dit tout à l'heure à la tribune, madame Hignet, le bio traverse effectivement une crise – qui pourrait d'ailleurs être qualifiée de crise de croissance, étant donné que la production n'est plus à l'échelle de la consommation. C'est particulièrement le cas dans le contexte inflationniste que nous connaissons, même si la baisse de la consommation avait commencé avant. Il y a donc un enjeu global de positionnement et donc de communication, car le meilleur moyen de soutenir la filière est de retrouver le chemin de la consommation.
Nous serons plusieurs à le dire, y compris sur vos bancs : nous avons besoin que la grande distribution joue le jeu. Quand la filière était prospère, avec une croissance de 10 % par an, il y avait des produits bio plein les étals. Maintenant que le marché se rétracte, on en voit beaucoup moins ! Or nous savons combien l'exposition est importante pour la consommation.