Comme beaucoup de députés issus des circonscriptions rurales, je suis régulièrement sollicitée par des agriculteurs qui demandent tous à avoir de la visibilité sur l'accompagnement qui leur est proposé, afin de faire face aux nombreux défis qui les attendent.
Je voudrais revenir sur le sujet des pesticides. Le présent projet de loi de finances relève le budget du ministère de l'agriculture d'un milliard d'euros pour 2024 pour financer et accélérer la transition écologique. Une partie de ce financement doit, bien entendu, servir à la recherche de solutions alternatives à l'utilisation des pesticides. À l'échelle européenne, la France a récemment affirmé une position très claire sur l'utilisation du glyphosate : elle a préconisé son interdiction, partout où cela est possible, dès lors qu'il existe d'autres techniques présentant un degré d'efficacité comparable. L'objectif est bien de restreindre l'usage du glyphosate, tout en prenant en compte l'état actuel de la recherche et les capacités de nos agriculteurs.
Ma question est double, monsieur le ministre. Tout d'abord, nombreux sont les agriculteurs qui se disent favorables à l'utilisation de produits de biocontrôle : quelle part du budget de la recherche votre ministère y consacre-t-il ? Ensuite, disposez-vous d'informations sur les actions prises par nos partenaires européens pour trouver des solutions alternatives concrètes à l'utilisation du glyphosate ?