Songez aux propos que tiennent plusieurs associations : certaines structures et pratiques agricoles ne permettent pas d'assurer la protection des troupeaux ; c'est d'ailleurs le constat qu'a dressé le plan Loup. Encore faut-il pouvoir décliner en 2024 les mesures qui permettront de corriger ce problème.
Il faut aussi que nous soyons plus efficaces sur les prélèvements, en veillant à ce que les plafonds qui sont fixés soient atteints chaque année. Voilà une gestion qui évitera de mettre en tension les éleveurs face aux attaques répétées.
Bref, des moyens particulièrement significatifs ont déjà été mis en œuvre. Je précise qu'ils sont toujours prélevés sur la PAC, c'est-à-dire sur les moyens alloués à l'agriculture ; seules les indemnisations sont prélevées sur d'autres budgets. L'agriculture consent donc déjà un effort important.
Notre objectif est surtout de faire baisser la pression de prédation.