Si, vous avez évoqué ce point au début de votre question.
Deuxièmement, l'État a été au rendez-vous, les éleveurs le reconnaissent : plus de 1 milliard d'euros auront été mis sur la table pour financer non seulement les mesures sanitaires, mais aussi les mesures liées aux pertes économiques dans une filière qui en avait bien besoin et dont on connaît les difficultés.
Troisièmement, vous dites que notre politique vaccinale permet d'espérer une éradication totale de l'influenza aviaire. J'aimerais que vous ayez raison, mais je n'en suis pas sûr. L'objectif de cette politique vaccinale, c'est en tout cas de réduire le plus possible le nombre de cas dans les élevages et, à terme, dans la nature.
Je conclurai sur les conséquences de cette épizootie en termes d'exportation. La diplomatie sanitaire a permis de convaincre les autres pays d'accepter les produits venant de France. Les pays que vous avez mentionnés étaient identifiés comme des pays qui, de toute façon, produiraient des mesures de restriction, ce n'est pas une surprise. Cela ne devrait pas peser économiquement sur la filière, mais nous évaluerons, à terme, les conséquences économiques.
Ce qui importe aux producteurs, c'est de pouvoir continuer leur activité. Les mesures sanitaires ainsi que la vaccination complémentaire, qui a bien commencé à la date prévue, permettent de répondre tant à l'exigence sanitaire qu'à cette exigence économique.