Alors que les coupes rases sont majoritairement pratiquées dans le but d'extraire un maximum de bois le plus rapidement possible, une étude publiée en juin 2020 par la Commission européenne révèle une augmentation significative de la superficie forestière et de la biomasse récoltée, de l'ordre de 49 % pour la période 2016-2018 par rapport à la période 2011-2015. De nombreuses études scientifiques font état de l'incidence négative des coupes rases sur le stock de carbone contenu dans les sols forestiers. C'est pourquoi j'aimerais connaître votre futur engagement, en tant que directrice générale de l'ONF, sur ce sujet.
Par ailleurs, j'ai fait adopter, lors de l'examen de la loi « climat et résilience », un amendement relatif aux forêts mosaïques, qui prévoit d'orienter la politique forestière vers une sylviculture plus proche des cycles naturels. J'aimerais connaître votre point de vue à ce sujet, d'autant que les nouvelles essences plantées sont choisies pour leur meilleure résistance au changement climatique.