Je vous remercie pour la présentation de votre feuille de route. La forêt française, largement éprouvée cet été, montre des fragilités écologiques et économiques que nous mesurons davantage aujourd'hui.
Les incendies de forêt ne doivent pas demeurer une fatalité : il convient de travailler à leur prévention. Pensez-vous que l'État est suffisamment impliqué aux côtés de l'ONF, à qui on demande beaucoup, et qu'il lui donne les moyens nécessaires à la prévention et à la lutte contre les incendies ? Nous avons parfois le sentiment que l'enveloppe accordée à ce titre sert davantage à financer des investissements historiquement budgétés sur d'autres lignes.
Considérez-vous que les financements d'actions post-incendie sont bien structurés et suffisants ? Depuis deux ans, plusieurs centaines de millions d'euros ont été affectées, dans le cadre du plan de relance, à des projets de replantation et d'adaptation des forêts au changement climatique, mais aucun crédit n'est venu financer des actions post-incendie.
Enfin, pensez-vous qu'il soit nécessaire d'améliorer la gouvernance et la cohérence des politiques publiques de la forêt et du bois, alors que quatre ministères et de nombreux établissements ou institutions se partagent aujourd'hui ces sujets ?