Il faut agir dans plusieurs directions : le stockage dans la biomasse vivante ou morte, dans les sols forestiers, d'où l'importance de forêts vivantes et non dépérissantes, d'une part, et d'autre part, l'utilisation du bois en substitution de matériaux plus consommateurs en énergie fossile.
L'ONF est déjà très mobilisé, dans trois directions : la recherche, bien sûr ; la surveillance des peuplements ; la gestion, au travers des aménagements et du renouvellement des espèces forestières. En effet, plus de la moitié du territoire est occupée par des grandes espèces forestières qui auront disparu avant la fin du siècle du fait du changement climatique. Il faut donc mettre toutes les compétences en commun afin d'anticiper et de privilégier la résilience des espèces par rapport à leur productivité, mais aussi la diversité des peuplements, des essences et des modes de culture, car c'est ce qui permettra de produire à long terme.
Il faut aussi veiller à préserver les sols qui constituent une réserve hydrique. Votre question illustre la complexité, mais aussi l'intérêt des enjeux pour l'établissement.