Vous avez raison s'agissant de la filière : l'enjeu est de développer la valorisation locale du bois afin de créer de la valeur ajoutée sur les territoires, plutôt que les grumes ne partent vers les pays tiers.
C'est une filière importante : 440 000 emplois, 60 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Mais elle génère 10 % de déficit commercial. C'est pourquoi nous avons mis en place le label « Transformation Union européenne » pour le chêne. Il produit ses effets et c'est une démarche encourageante. Nous devons profiter de cette tendance lourde, en lien avec la décarbonation de notre économie.
Les 300 millions d'euros du plan de relance du Gouvernement représentent un financement inédit pour le secteur. Le plan comprend un volet lié au renouvellement forestier, mais également un volet aval, visant à encourager la première transformation du bois. L'effort sera poursuivi grâce à France 2030, afin d'accompagner plus globalement la transformation aval.