Il vise à renforcer le dispositif des psychologues de l'éducation nationale. J'ai dit tout à l'heure qu'il y avait urgence à défendre le service public de l'orientation. Le souci actuel tient au fait que les psychologues de l'éducation nationale ont deux missions : une mission de conseil en orientation et une mission d'accompagnement des élèves en difficulté. Depuis le covid-19, le recours aux psychologues est de plus en plus important, et ceux-ci sont surmobilisés du fait du nombre d'enfants en souffrance. Nous assistons en outre à un déport des recrutements, puisque l'on recrute désormais des psychologues pour accompagner les enfants en difficulté, plutôt que pour aider à l'orientation.
Cet amendement, comme celui que nous avons présenté tout à l'heure, vise à doubler le nombre de psychologues de l'éducation nationale afin d'accompagner les élèves, mais aussi l'ensemble de l'équipe pédagogique dans ce travail difficile de l'orientation. Je rappelle que l'échec de l'orientation est extrêmement grave, car elle détermine la vie des jeunes.
Les familles et les élèves sont en détresse, notamment à cause de Parcoursup, dispositif qu'il faudrait supprimer.