Nous avons adopté tout à l'heure des amendements pour les infirmiers et infirmières scolaires. Les présents amendements en sont le pendant pour les médecins et psychologues scolaires. Il serait logique que nous les adoptions, car le problème est le même. Vous avez reconnu que de nombreux postes étaient vacants, monsieur le ministre. Si tel est le cas, c'est parce que ces métiers ne sont pas assez valorisés par rapport à d'autres, à l'extérieur, qui permettent de gagner plus.
Je vous ai décrit la situation en Seine-Saint-Denis. On tourne en rond : si nous ne revalorisons pas la rémunération des médecins scolaires – une revalorisation de 5 % étant, à mon avis, trop faible –, la rectrice de l'académie continuera à me dire qu'elle ne trouve pas de professionnels.
Cette mesure est d'autant plus nécessaire lorsque le problème des déserts médicaux se pose. Vous avez évoqué les effets à venir du relèvement du numerus clausus, monsieur le ministre, mais convenez avec moi que, dans de nombreux endroits de notre pays, on ne peut pas se permettre d'attendre. Dans un grand nombre de zones rurales et dans des départements tels que la Seine-Saint-Denis, les gens ont beaucoup de mal à trouver un médecin. Lorsque s'ajoute à cela le manque de médecins scolaires, notamment dans les lycées, la situation devient catastrophique.
Il faut commencer à remonter la pente. Pour ce faire, nous devons revaloriser les métiers de la santé scolaire. Nous l'avons fait tout à l'heure pour les infirmières. Je vous incite, chers collègues, à le faire désormais pour les médecins. Nous adresserions ainsi un message homogène ce soir.