L'avis du Gouvernement est défavorable. Vous avez adopté tout à l'heure des amendements relatifs aux infirmières scolaires. Je l'ai dit, le problème pour les médecins scolaires n'est pas tout à fait le même : des postes sont ouverts, mais le taux de vacance atteint 45 %. En réalité, les difficultés concernent tous les médecins, pas seulement les médecins scolaires. L'enjeu est d'atteindre le moment où le relèvement du numerus clausus auquel nous avons procédé produira des effets : davantage de médecins arriveront alors sur le terrain. Dans l'intervalle, il convient de travailler de manière approfondie sur la coopération entre la médecine de ville, les établissements de santé et l'éducation nationale.
Je rappelle qu'il y a déjà eu de très fortes revalorisations de la rémunération des médecins scolaires au cours des dernières années. Or elles n'ont pas eu d'impact majeur sur l'attractivité des postes. Il faut parier d'abord sur les coopérations que j'ai évoquées. Lorsqu'il y aura davantage de médecins, nous parviendrons probablement à pourvoir un plus grand nombre de postes.