« Il y a une inadaptation de l'offre et de la demande. La rencontre entre un logement et son occupant ne se fait pas » : ce sont les propos de Cécile Remillier, directrice générale de Nièvre Habitat.
En effet, nos logements ont été construits au fil des décennies, surtout dans les années soixante, soixante-dix et quatre-vingt, lorsque ce département connaissait un développement important. À l'époque, il fallait construire pour accueillir des familles.
S'il existe aujourd'hui des logements vacants, c'est parce qu'ils sont très grands et énergivores. A contrario, il y a des listes d'attente dans le logement neuf, en particulier pour les pavillons individuels avec jardin.
Enfin, les hébergements d'urgence sont saturés.
Comment comptez-vous agir pour favoriser une adéquation entre l'offre et la demande, au cœur de territoires toujours en mutation ?