Selon un rapport de l'Office français de la biodiversité (OFB), la France perdrait près d'1 milliard de litres d'eau potable chaque année en raison de la vétusté des canalisations. Le phénomène n'est pas homogène sur notre territoire puisque les départements ruraux sont plus concernés que les départements urbains : le Gard, dont je suis élu, perdrait environ 30 % d'eau potable entre l'injection et l'arrivée chez le consommateur, contre 9,7 % en région parisienne.
Contrairement aux grandes villes, les collectivités gestionnaires des territoires ruraux n'ont pas les moyens suffisants pour renouveler les canalisations sans que cela pèse trop sur la facture d'eau des Français. Ainsi, moins de 1 % du réseau national est renouvelé chaque année et certaines installations ont plus de 60 ans. Alors que nous connaissons une crise inédite du pouvoir d'achat et après un été où les problèmes d'eau ont été particulièrement prégnants, une telle défaillance est inacceptable. Que compte faire le Gouvernement pour aider les collectivités ?