En effet, tous deux proposent respectivement la création de 3 000 postes de tuteur pour le premier degré et de 2 000 postes de tuteur pour le second degré. La professionnalisation, dont il est question depuis quelque temps, du master Meef, dès la première année de celui-ci (M1) pourrait être une solution pour améliorer la formation des enseignants dans le premier et dans le second degré.
La création d'alternants en M1 pourrait répondre à cet objectif de professionnalisation avancée, mais ces stagiaires devront évidemment être pris en charge par des tuteurs, lesquels devant être justement rétribués pour leurs missions d'accompagnement et d'encadrement.
Ces amendements d'appel visent aussi à définir la rémunération de ces tuteurs sur la base des IMP. Il faut savoir qu'aujourd'hui, dans le premier et dans le second degré, la rétribution des tuteurs est vraiment très disparate : il y a au moins cinq manières de les rétribuer. Nous devons essayer d'harmoniser les choses.