Vous avez raison, les zones rurales sont trop souvent délaissées par les promoteurs immobiliers, les bailleurs sociaux et les investisseurs institutionnels et privés. Il faut que, collectivement, nous y fassions renaître de l'envie et du sens – le parcours résidentiel doit toucher tout le monde, quel que soit le lieu de résidence – et que nous renforcions l'attractivité des villes rurales. Tel est l'objet des programmes Petites Villes de demain et Action Cœur de ville engagés sous la précédente législature ; pour avoir visité plusieurs de leurs bénéficiaires, j'ai pu observer combien cela leur avait redonné du souffle. Dominique Faure, secrétaire d'État chargée de la ruralité, est, elle aussi, très impliquée dans ces questions. Il faut que nous persévérions dans cette voie, tout en inventant d'autres outils, à travers par exemple l'école, les tiers lieux, les cafés – je pense au programme 1 000 cafés.
MaPrimeAdapt' est un engagement fort du Président de la République pendant la campagne et l'une des priorités du Gouvernement. Il nous faut concevoir ce nouveau dispositif en veillant à ce que ses bénéficiaires disposent d'un accompagnement clair afin que l'adaptation du logement leur permette d'y vivre dans la durée, à travers les étapes successives du vieillissement – je rappelle que d'ici à 2050, le nombre des plus de 60 ans aura doublé, et celui des plus de 75 ans triplé. Je rencontre en ce moment les spécialistes de ces questions : Luc Broussy, la semaine dernière, Serge Guérin, dans les prochains jours. Nous travaillons pour trouver les bonnes réponses à ce besoin urgent.