Vos propos laissent entendre qu'il faut améliorer la situation des AESH, monsieur le ministre. Dès lors, pourquoi n'avez-vous pas voté les amendements précédents, plus ambitieux et par conséquent plus réalistes ? Au-delà de la rémunération, certains portaient sur le statut de ces professionnels, qui correspond à un métier. Vous les avez refusés. Ne répondez pas qu'une mesure coûtant 1 million d'euros est inutile. M. Croizier dénonce une posture dans cet amendement, mais la posture est plutôt de le rejeter.
Nous avons eu un débat similaire à propos des infirmières scolaires : nous savons qu'il y a un problème. Personne, ici, ne nie les difficultés des élèves en situation de handicap. Pourtant, aucune avancée ne sortira de cette assemblée. Je ne comprends pas. Votre réponse n'est pas valable, monsieur le ministre. Elle vaudrait si vous aviez accepté les amendements précédents sur les AESH – d'ailleurs, si tel était le cas, nous n'en parlerions même plus.