Je vous ai senti hésitant, monsieur le ministre. Votre intervention n'est donc pas tout à fait négative, et pour cause. Nous vivons tous la même situation dans nos départements en début d'année. C'est vrai en tout cas en Seine-Saint-Denis : le préfet, accompagné du recteur, nous explique qu'il dispose de postes à pourvoir pour des médecins scolaires, des infirmières, des psychologues, mais qu'il n'arrive pas à en trouver car le métier n'est pas assez attractif. Dès lors, il nous revient à nous, législateurs, de rendre ces métiers plus attractifs en comparaison de spécialités similaires et mieux rémunérées.
L'attractivité commence par le fait d'être payé correctement par rapport à ce que pourrait espérer une infirmière ou un médecin en secteur libéral. J'entends que des mesures ont été prises, mais elles sont manifestement insuffisantes puisque notre rectrice n'arrive pas à couvrir les postes vacants. C'est pourquoi si nous ne votons pas cette augmentation, le cercle vicieux va se poursuivre. C'est donc à nous de prendre nos responsabilités.
Si le rapporteur spécial, très soucieux de l'utilisation des deniers publics, défend un amendement identique à celui de Mme Keloua Hachi, c'est vraiment que l'enjeu est important. Ce n'est peut-être pas mon meilleur argument, j'en conviens ,