À mon tour, je tiens à saluer le rôle des infirmières scolaires, placées au carrefour de différents enjeux : la santé mentale de nos jeunes, la vie scolaire, la lutte contre le harcèlement scolaire. Elles sont souvent les personnes auxquelles les jeunes harcelés osent se confier. Nous en avons besoin.
En 2020, elles ont bénéficié d'une revalorisation moyenne de 15 %. Depuis cette année, celles qui exercent en REP et REP+ bénéficient enfin des indemnités afférentes.
Il faut continuer à renforcer la médecine scolaire. Des postes ne sont pas pourvus, ce qui dénote un enjeu d'attractivité même si cela est surtout le cas pour les médecins. Nous y travaillons dans le cadre des Assises de la santé de l'enfant avec mon collègue ministre de la santé et de la prévention. Je partage donc votre conviction, mais l'avis du Gouvernement sur ces deux amendements est défavorable.