Le secteur du logement est un moteur essentiel de notre économie. Malgré la crise, le secteur du logement a enregistré quelques bons résultats. La barre symbolique des 500 000 logements autorisés à la construction entre mai 2021 et avril 2022 a été franchie. Selon un communiqué de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), début septembre, le chiffre d'affaires des professionnels profite du dynamisme des chantiers d'entretien et de rénovation et des chantiers de rénovation énergétique. Par ailleurs, dans un rapport d'observation, la Cour des comptes dresse un bilan plutôt positif du plan Action Cœur de ville lancé en mars 2018, qui a favorisé la coconstruction des politiques locales.
Nous avons cependant plusieurs sujets d'inquiétude. La vente de logements neufs a fortement chuté au premier trimestre. La hausse des prix de l'énergie et des matériaux de construction pèse sur les entreprises du secteur et freine les projets, d'autant plus que les taux d'intérêt ont tendance à remonter.
En outre, des élus locaux s'inquiètent de l'application des dispositions de la loi « climat et résilience » destinées à réduire l'artificialisation nette des sols.
Quelles actions comptez-vous mener, monsieur le ministre, dans les prochains mois ? Les mesures prises à l'encontre des bailleurs de passoires thermiques, comme l'interdiction depuis le 24 août d'augmenter les loyers des logements classés F et G, commencent-elles à porter leurs fruits ?