Vous avez raison, madame Keloua Hachi, la santé scolaire requiert davantage de moyens, ce dont nous en avons parlé au début de l'examen de ces crédits, ainsi qu'un pilotage plus serré des métiers concernés. La division opérée en 2015 entre médecins scolaires et infirmières scolaires, notamment au sujet du dépistage, ne donne pas satisfaction : à peine 20 % des visites normalement pratiquées durant la sixième année de l'enfant, et un peu plus de la moitié de celles censées avoir lieu dans sa douzième année, sont effectuées. Il faut donc réorganiser la médecine scolaire, donner des moyens aux infirmières, rendre leur profession attractive. Néanmoins, aussi bien en commission des finances qu'en commission des affaires culturelles, nous avons trouvé un terrain d'entente autour de votre amendement n° 1237 et de mon amendement n° 2091 , qui sont identiques. Je vous propose donc de nous en tenir à ce consensus et j'émets donc un avis défavorable.