Cet amendement me tient à cœur car le nombre d'infirmières scolaires diminue constamment – non pas d'après les chiffres dont vous disposez mais dans la réalité. J'ai fait partie d'un observatoire de 143 réseaux d'éducation prioritaire : lorsque j'ai voulu discuter avec les infirmières qui y exerçaient, j'ai découvert qu'à peine 60 % d'entre elles travaillaient effectivement à temps complet dans leur établissement. Difficile et mal rémunéré, le métier a cessé d'être attractif. Il importe de trouver des solutions financières mais également en matière de motivation ; sans quoi nous n'aurons bientôt plus d'infirmières scolaires.