Il vise à rétablir tous les postes d'enseignants supprimés depuis 2017. En effet, depuis le début du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, plus de 11 600 postes de professeurs ont été supprimés. Ces professeurs manquent actuellement, d'abord pour une raison évidente : plus les taux d'encadrement sont importants, moins il y a d'élèves par classe, plus les conditions d'apprentissage sont bonnes et meilleure est la réussite des élèves.
En outre, nous en aurions besoin pour rattraper les conséquences des centaines d'heures de cours perdues pendant la période, qui n'est pas si lointaine, du covid, durant laquelle il y a eu un arrêt des apprentissages ou un enseignement à distance. Sur le plan pédagogique, aucune conséquence n'a été tirée de cette période. Or nous pensons qu'un encadrement plus rapproché, plus étroit, des élèves est nécessaire pour rattraper ce temps perdu.
Je m'arrête un instant sur quelques signaux qui devraient nous alarmer : les taux d'accès au bac et au brevet sont en recul ces dernières années. C'est sans doute la conséquence de la période du covid. Ces taux montrent qu'il faut effectuer un rattrapage et conforter l'encadrement. Cela confirme notre volonté de revenir sur les 11 691 suppressions de postes d'enseignants depuis 2017.