C'est le même amendement que le précédent, mais pour le gaz. Nous connaissons tous la volatilité des prix du gaz dans le contexte actuel. Il faut donc adopter une logique de prévention. Si nous voulons éviter des défaillances de PME ou d'ETI et des arrêts de production au cours de l'année, nous devons prévoir des dispositifs permettant à la puissance publique de réagir rapidement face aux chocs qui ne manqueront pas de se produire.
Contrairement à ce que vient de dire notre collègue Antoine Armand, la réforme du marché européen de l'électricité ne prévoit pas de fixer le prix de l'électricité en fonction des coûts de production. La tarification reste dépendante du coût marginal. La seule évolution est la possibilité de négocier qu'une partie de la production puisse être vendue à une partie des consommateurs à un prix différent, mais le principe global n'est pas remis en cause. Il s'inscrit toujours dans une logique spéculative à laquelle nous nous opposons.