L'amendement II-CE252 se fonde sur des recommandations du rapport d'information sur la rénovation énergétique pour rendre le budget conforme aux annonces gouvernementales.
Il est important de ne pas augmenter de manière trop brutale les aides, pour éviter de créer des bulles spéculatives. La montée en charge doit, au contraire, être progressive, y compris pour permettre à la filière de s'adapter.
Conformément aux montants annoncés par le Gouvernement, nous proposons de porter le budget alloué à MaPrimeRénov' à 4,5 milliards d'euros dès 2024, soit une hausse de 1,6 milliard d'euros, comme promis, au lieu de 916,3 millions d'euros.
Comme nous l'avons souligné dans notre rapport, qui a été adopté par l'ensemble des membres de cette commission, un peu moins de 66 000 rénovations globales ont été réalisées en 2022, pour un objectif de 370 000 par an jusqu'en 2030. Pour être réaliste, le Gouvernement a ramené l'objectif à 200 000 pour 2024, ce qui ne sera possible que si l'on dégage les crédits correspondants.
Cet amendement, qui est également défendu par ma corapporteure du groupe Renaissance, devrait faire l'objet d'un consensus, puisqu'il consiste simplement à se donner les moyens d'avancer en matière de rénovation énergétique des logements, sujet crucial pour protéger les Français face à la hausse du prix de l'énergie.