Au sein de cette mission, je me suis intéressé à tous les organismes que les gouvernements successifs ont créés depuis quelques années. Historiquement, nous avions l'Agence de la transition écologique (Ademe). Sont apparus ensuite la direction générale de l'énergie et du climat, le Haut Conseil pour le climat et le dernier né, le fameux Secrétariat général à la planification écologique. Monsieur Antoine Pellion, qui y a été nommé, a eu besoin de s'entourer de compétences et a fait appel à Mme Barbara Pompili, ancienne députée et ancienne ministre.
Cet enchevêtrement d'organismes multiplie les complexités et les financements. À une époque où l'État manque d'argent pour l'hôpital, pour les personnes âgées ou handicapées, pour l'école, pour la justice, est-ce raisonnable ? Plus on avance, plus le nouveau monde se coule dans le moule de l'ancien. Toutes ces structures sont-elles vraiment au service des causes qui leur sont confiées, ou servent-elles à recycler des personnalités politiques désireuses de se mettre à l'abri ?
Dans le domaine de l'énergie, nous disposons depuis longtemps des plateformes territoriales de rénovation énergétique. Nous cherchons à améliorer l'efficacité du service public de l'énergie, mais MaPrimeRénov' est d'une complexité extrême. Nos permanences parlementaires se sont transformées en agences d'aide pour mener une rénovation énergétique !
Quel est votre point de vue concernant cette nécessaire simplification et le nombre de structures qui abritent – j'utilise ce mot à dessein – des personnes qui nous coûtent probablement très cher et qui rendent peu de comptes à la représentation nationale ?