Il est similaire, mais concerne cette fois les lycées. Il vise à rétablir les 2 371 postes supprimés depuis 2017. Certes, une baisse des effectifs scolaires est à prévoir, mais nous vous invitons à en profiter pour améliorer le taux d'encadrement.
Même si ce n'est pas l'objet de l'amendement, je profite de l'occasion pour vous suggérer de profiter de la baisse des effectifs scolaires pour augmenter le nombre de professeurs remplaçants. En effet, il est essentiel d'assurer la continuité pédagogique. J'en veux pour exemple les heures de philosophie non dispensées au lycée Périer, à Marseille, dans ma circonscription, par manque de remplaçant. Bien sûr, la situation n'est pas propre à Marseille : Pap Ndiaye estimait à 15 millions le nombre d'heures non remplacées, soit 10 % du total d'heures de cours.
Je sais déjà ce que vous allez me répondre, monsieur le ministre, mais votre solution consistant à faire faire des heures supplémentaires aux professeurs dans le cadre du pacte enseignant ne résoudra pas le problème des remplacements. En effet, personne ne peut s'improviser professeur remplaçant, comme le savent tous ceux qui ont suivi les cours d'un remplaçant. Il s'agit d'un métier aux exigences particulières, imposant de faire face à une classe qu'on ne connaît pas.
Il importe de recruter des enseignants pour compenser la suppression de 2 371 postes au lycée. Nous éviterons ainsi aux élèves de s'asseoir dans une classe sans professeur.