Il vise à revenir sur la baisse de 1 709 ETP dans le premier degré pour la rentrée 2024, que vous justifiez par la baisse de la démographie. Vous estimez que puisque les élèves seront moins nombreux, il faut moins d'enseignants ; j'ai envie de vous répondre qu'un nombre inférieur d'élèves au total permettrait d'avoir moins d'élèves par classe. Profitons, en effet, de cette occasion. Comme cela vient d'être rappelé, la France a le nombre le plus élevé d'enfants par classe.
Depuis le début de l'examen de ces crédits – et même depuis le début du précédent quinquennat –, vous valorisez le dédoublement des classes et affirmez que des effectifs limités sont propices à l'apprentissage, à l'épanouissement et au bien-être des élèves et permettent aux enseignants de travailler dans des conditions favorables.
Cet amendement adopté par la commission des affaires culturelles et de l'éducation ne coûtera pas des milliards, mais seulement 80 millions d'euros, pour améliorer la réussite et les conditions de travail des élèves comme des enseignants.