Vous pourriez répondre à l'argumentation de notre collègue Walter selon laquelle assurer 24 heures de présence auprès des élèves, c'est effectuer un temps complet. À cela s'ajoutent en effet un temps de préparation et les rencontres avec les parents. La majorité des AESH ont une forte conscience professionnelle. Après s'être entretenues avec les parents à la rentrée, elles font en sorte de les revoir deux mois plus tard pour savoir ce que leur enfant ressent, s'il souffre, comme il évolue. Elles veulent aussi comprendre les pathologies et les troubles des enfants qu'elles accompagnent, les différents « dys » notamment. Cela exige la plupart du temps qu'elles se forment sur le tas, elles qui sont le plus souvent des femmes précarisées n'ayant pas fait d'études longues. Plus elles accumulent de connaissances, plus elles sont à la hauteur à leur mission.
J'y insiste : 24 heures de présence auprès des élèves, c'est un temps complet !