Nous avons déjà débattu de cette question en commission des affaires culturelles. Nous nous accordons tous sur un point : les AESH ne gagnent pas suffisamment leur vie, parce qu'elles travaillent à temps partiel. Il est également vrai que dans le premier degré – qu'il faut distinguer du second degré –, ces temps partiels sont souvent contraints.
Cela étant dit, nous – oui, nous – avons déprécarisé ce travail puisque nous avons créé un nouveau métier dans l'éducation nationale. En effet, comme cela a été dit et répété sur ces bancs, les AESH étaient, jusqu'en 2017, en contrat d'insertion, c'est-à-dire que leur profession n'était pas reconnue. Depuis six ans, elle l'est.
La vraie question est de savoir comment on propose à ces personnels de l'éducation nationale d'accéder à un temps plein.