J'ai rappelé tout à l'heure – et je remercie le rapporteur spécial de l'avoir fait également – tout ce qui a été fait depuis 2017 pour améliorer les conditions de travail et de rémunération des AESH. J'ai aussi dit qu'il restait beaucoup à faire. L'enjeu, désormais, est notamment de progresser sur la question du temps de travail : une personne employée 24 heures par semaine touche nécessairement une rémunération en proportion de son volume de travail. Plus nous avancerons dans la coopération avec les collectivités locales et avec le secteur périscolaire pour que les AESH puissent faire davantage d'heures et améliorer leur rémunération, plus nous progresserons. Nous avons fait un gros progrès sur les contrats de travail, puisque plus de la moitié des AESH sont désormais en CDI, alors qu'elles étaient toutes en emploi aidé précaire en 2017.
Vous avez indiqué, monsieur Vannier, que vous vous déplacez sur le terrain, rencontrez les AESH dans les établissements et constatez des difficultés. Fort bien – nous le faisons tous. Seulement, quand vous échangez avec les AESH, leur expliquez-vous que si l'Assemblée nationale avait suivi la NUPES, elles n'auraient pas bénéficié de la revalorisation de 10 % qui leur a été accordée en cette rentrée,…