Pardon, mais depuis 2017, la situation des AESH, dont le statut était totalement précaire, a été largement prise en compte, reconsidérée et revalorisée, à tel point que les AESH affichant plus de trois ans de service sont désormais embauchés en CDI – à la rentrée 2023, 57 % d'entre eux étaient ainsi titulaires d'un CDI, donc sécurisés dans leur cadre de travail et dans leur avenir professionnel. C'est la conséquence directe du bond quantitatif qu'a fait l'école inclusive sous l'impulsion des gouvernements qui se sont succédé depuis 2017. Des problèmes persistent-ils ? Chacun sur ces bancs, je le crois, s'accorde à le reconnaître – M. le ministre en est d'ailleurs convenu devant la commission des affaires culturelles et de l'éducation : il y a évidemment des difficultés. Il faut maintenant réussir le tournant suivant pour l'école inclusive. S'agissant toutefois des AESH, elles – car cette profession est majoritairement exercée par des femmes – sont désormais sorties de la précarité.