Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, monsieur Walter : en commission, j'ai dit que la question du remplacement se posait de manière spécifique dans le premier degré. Il est évidemment impossible qu'un professeur des écoles abandonne sa classe pour aller s'occuper d'une autre classe ! C'est pour cette raison que 10 % du personnel enseignant du premier degré sont dédiés au remplacement, dans le cadre des zones d'intervention localisées (ZIL) et des brigades départementales de remplacement (BD), à l'échelle des académies. Mais les enseignants du premier degré peuvent aussi avoir recours au pacte pour accomplir d'autres missions telles que l'accompagnement personnalisé, la consolidation des savoirs fondamentaux – nous en avons parlé – ou le montage de projets puisque, grâce au Conseil national de la refondation, davantage de liberté a été donnée au terrain pour créer des projets pédagogiques. Voilà ce que permet le pacte dans le premier degré.