Je veux vous répondre sur les remplacements de courte durée. Dans le second degré, le pourcentage de briques du pacte retenues par les enseignants est très faible. Selon les chiffres du ministère, qui n'existent pas, comme selon les chiffres des organisations syndicales et ceux issus des remontées de terrain, moins d'un quart des briques ont trouvé preneur. On sait désormais que le pacte ne répond pas à la question des remplacements de courte durée dans le second degré.
Quant au premier degré, j'aimerais que M. le rapporteur spécial nous explique comment un enseignant peut remplacer son voisin de classe. Je le mentionne à l'intention des enseignants qui nous écoutent : en commission des finances, M. Reda m'a expliqué que le pacte avait pour but de rémunérer les remplacements de courte durée assurés par le biais de ce que l'on appelle communément les répartitions, c'est-à-dire que, quand un enseignant est absent, les élèves sont répartis dans les classes de ses collègues. Je ne reviendrai pas sur la question de l'école rurale ; j'ai dirigé pendant un certain temps des écoles à deux classes, où l'on peut difficilement parler de répartition, et je ne parle même pas des classes uniques. Dans les autres écoles, toutefois, j'aimerais qu'il me confirme que les enseignants seront rémunérés lorsqu'ils prendront des élèves dans leur classe en cas d'absence d'un collègue.