En effet, des milliards d'un endroit à un autre. En réalité, avec les 20 milliards de recettes supplémentaires que nous avons fait adopter dans la première partie du PLF, notamment en taxant les superdividendes, nous aurions les moyens de renforcer le service public de l'éducation. Vous vous y refusez, et cela vous mène à déplacer des sommes importantes du second degré vers le premier, plutôt que d'augmenter le budget du premier degré.
Après les 484 postes supprimés en 2024 et les 481 emplois supprimés en 2023, à ajouter aux 7 900 postes en moins que nous devons à la Macronie depuis cinq ans, vous voulez encore supprimer des postes dans le second degré, prétendument pour les déplacer dans le premier degré.
Cette convergence consiste à vouloir toujours moins dépenser pour nos services publics et à défendre toujours plus l'école publique privée, comme vous l'avez fait en nous accusant de vouloir prélever les fonds d'un programme pour les mettre ailleurs, alors que nous sommes les premiers à dire que nous voulons plus de fonds pour le ministère de l'éducation nationale et que les riches contribuent enfin à la hauteur de ce qu'ils reçoivent pour renforcer nos services publics.