Depuis 2017, nous avons beaucoup renforcé notre investissement dans le premier degré. Nous sommes passés d'environ 7 000 euros par élève en 2017 à un peu plus de 8 000 euros actuellement, entre autres parce que nous avons créé 11 000 postes pour faire baisser le taux d'encadrement. Il était un peu au-dessus de 23 élèves par classe en 2017, contre environ 21 élèves actuellement.
Nous avons également lancé une dynamique forte de formation des enseignants avec le plan mathématiques, le plan français et, désormais, le plan maternelle. Nous ne sommes pas au bout du chemin : j'ai lancé la mission « Exigence des savoirs », qui me remettra ses propositions à la fin du mois de novembre ; j'ai ouvert des chantiers de questionnement sur les programmes, sur l'organisation en cycles, sur les manuels scolaires, sur ces enjeux fondamentaux dans le premier degré. C'est là que se construisent les futurs décrochages et c'est là que nous devons continuer à investir massivement. Avis défavorable.