Mon équipe et moi avons calculé qu'au-delà des 6 milliards de dépenses, cet amendement représenterait pour les Français environ 400 euros supplémentaires d'impôt sur le revenu : ces mesures, il faudrait bien les financer !
Par ailleurs, l'État a la responsabilité, même si cela excède sa compétence, d'accompagner les collectivités fragiles, les territoires où résident nos concitoyens les plus précaires. À cet égard, je remercie Philippe Fait d'avoir rappelé que 13 millions de petits déjeuners financés par l'État ont été servis gratuitement, l'an dernier, aux écoliers, notamment dans les QPV ; ajoutons-y, également sur le budget de l'État, 2,5 millions de repas à 1 euro dans les cantines, en particulier celles des très petites communes rurales. La sanctuarisation des fonds sociaux a été évoquée tout à l'heure ; cela constitue une action très forte. Ne faites donc pas croire aux Français qu'un coup de baguette magique pourrait tout rendre gratuit ! Votre magie a un nom : l'impôt, la taxe.