que pour parler de l'avenir de nos enfants. C'est le signe d'un pays qui marche sur la tête.
D'ici deux à trois ans, l'enseignement passera derrière la charge de la dette, qui deviendra le premier budget de l'État. La France fera plus pour corriger les erreurs du passé que pour investir dans l'avenir. C'est le signe d'une bascule inquiétante. Nous sommes devenus un pays vieillissant, aux citoyens arc-boutés sur la défense de leurs petits intérêts, un pays qui ne se retrousse plus les manches pour préparer l'avenir.