Nous demandons la remise d'un rapport qui évalue les conditions d'extension au territoire de La Réunion d'un dispositif actuellement expérimenté par l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), permettant aux victimes de violences intrafamiliales de porter plainte aux urgences. Vous connaissez en effet l'importance de ces violences à La Réunion. L'on m'a rétorqué en commission qu'une telle expérimentation relevait de la compétence de l'hôpital et des juridictions, qu'il convenait de conventionner. Or notre hôpital se trouve dans une situation critique – son personnel est d'ailleurs en grève aujourd'hui même. L'établissement souffre d'un déficit de 37 millions d'euros, puisque le Président de la République n'a pas tenu son engagement de réévaluer le coefficient géographique. Nous avons besoin de moyens pour déployer un dispositif de dépôt de plainte aux urgences : c'est l'objet du présent amendement.