Il vise à renforcer les moyens financiers alloués à l'École nationale d'administration pénitentiaire (Enap), dont nous apprenons que le budget progressera de seulement 700 000 euros l'an prochain, et ce uniquement pour compenser la hausse du prix des matières premières et de l'électricité – comme quoi, les augmentations gigantesques ne touchent pas seulement les artisans et les Français, mais aussi certaines institutions.
Or il est évident que cette faible progression des moyens, justifiée et absorbée par la seule augmentation des fluides, ne permettra de mener à bien ni le plan de construction de 15 000 places de prison ni le recrutement du personnel pénitentiaire, absolument nécessaire pour armer les futurs bâtiments.