À la suite des attentats de 2015, les exigences de sécurité en prison ont été renforcées, notamment en généralisant le recours aux brouilleurs contre l'utilisation – interdite – des téléphones portables. À la prison de la Santé, par exemple, 1 200 téléphones portables ont été saisis en 2021, soit en moyenne plus d'un appareil par détenu. À ce jour, dix-sept établissements sont entièrement équipés de tels dispositifs, mais un grand nombre d'entre eux sont déjà obsolètes car ils ne fonctionnent pas sur le réseau 5G, pourtant largement utilisé.
Aux 29 millions d'euros alloués par le projet de loi de finances à la poursuite du déploiement de dispositifs de détection et de neutralisation des communications illicites, nous proposons d'ajouter 5 millions pour accélérer le déploiement de brouilleurs de nouvelle génération dans l'ensemble des établissements pénitentiaires, notamment les établissements pour mineurs.