Je soutiens l'amendement de notre collègue Portier, car il rejoint les préoccupations d'autres corps de la fonction publique. Les 3 000 postes d'enseignants vacants traduisent eux aussi des inquiétudes relatives aux revenus et aux conditions de travail. C'est la même chose pour les greffiers. J'entendais le ministre évoquer la possibilité de pourvoir les différents postes créés par la réforme de la justice, mais l'attrait d'un métier tient aussi à la rémunération qu'on peut en attendre. Gagner 1 700 euros en début de carrière et 2 500 euros en fin de carrière reste bien trop faible quand on connaît le rôle indispensable des greffiers dans les tribunaux. Je soutiens donc cet amendement, ne serait-ce que pour souligner le problème.