Cet amendement vise à augmenter les crédits affectés au financement de la prévention de la radicalisation, de manière à les maintenir au même niveau qu'en 2023. L'objectif est d'assurer le déploiement du plan national de prévention de la radicalisation et de garantir la sécurité de notre pays en renforçant notre vigilance face aux personnes à risque.
Ce financement permettra également d'assurer la prise en charge des mineurs de retour de la zone irako-syrienne et de prévenir les ruptures de suivi des personnes ayant purgé leur peine. Sur ce dernier point, il reste beaucoup à faire : en effet, selon les services du renseignement, quatre-vingt-dix-sept détenus TIS, condamnés pour des affaires liées au terrorisme islamiste, ont été libérés en 2022 et, d'après les projections, ils devraient être une centaine en 2023. Il faut également tenir compte du retour des familles de djihadistes puisqu'en janvier 2023 quinze femmes et trente-deux enfants, détenus dans des camps de prisonniers, ont été rapatriés sur notre sol.
Pour toutes ces raisons, il nous paraît important de maintenir des crédits équivalents à ceux de l'année précédente.